Cette année, le Maroc enregistre un record avec une récolte de blé de 102 millions de quintaux. Plusieurs conventions et contrats-programmes ont été signés lors de la deuxième édition des Assises nationales de l’agriculture.
La deuxième édition des Assises nationales de l’agriculture s’est ouverte, mardi 21 avril, à Meknès, avec une bonne nouvelle qui a donné du baume au cœur des agriculteurs, petits et grands. «Le ciel -grâces en soient rendues à Dieu- nous a gratifiés cette année de pluies bienfaitrices aussi abondantes que bien réparties, conférant toute sa pertinence au label Maroc Vert. Tout ceci augure d’une production agricole record qui contribuera, si Dieu le veut, à accroître notre PIB et à renforcer nos capacités pour transcender les effets pervers de la crise économique mondiale», a souligné SM le Roi Mohammed VI dans un message adressé aux participants et lu par Mohamed Moatassim, conseiller du Souverain. Ainsi, le pays va connaître une année record avec une récolte de blé de 102 millions de quintaux. Cette édition des Assises nationales de l’agriculture a été aussi l’occasion pour Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, de faire le point sur le Plan Maroc Vert. «Pour le Plan Maroc Vert, il y a aujourd’hui entre 15 ou 20 chantiers en cours de finalisation pour les deux piliers de ce programme. Les travaux avancent à un rythme soutenu. Le Plan Maroc Vert a été décliné en plans régionaux. D’ailleurs, ce Plan ne peut donner ses fruits si et seulement si il est adapté à chaque région du pays», a souligné M. Akhannouch. «Le secteur bancaire et financier marocain est également en position de force avec de grandes banques comme le Crédit Agricole du Maroc, Attijariwafa bank et la Banque Populaire qui ont des stratégies de financement du Plan Maroc Vert. A ce financement national, il faut ajouter d’importants bailleurs de fonds internationaux (AFD, GEF, MCA, USAID…) qui contribueront par ailleurs au financement de cet important projet du Royaume», a ajouté M. Akhannouch. Ces Assises ont été aussi marquées par la signature de plusieurs conventions. Ainsi, le Fonds international du développement agricole s’est engagé à financer le Plan Maroc Vert avec 8 millions de dollars par an sur 10 ans pour la période 2009-2015. Pour sa part, l’Agence française du développement contribuera à hauteur de 50 millions d’euros pour la reconversion des plantations dans la région de Tanger. Pour les banques nationales, Attijariwafa bank a signé un engagement de 25 milliards de dirhams pour l’accompagnement bancaire des acteurs agricoles et agro-industriels 2009-2013. La BCP quant à elle accompagnera le Plan Maroc Vert avec 20 milliards de dirhams pour la période 2009-2013. Pour le Crédit Agricole du Maroc, il s’agit de la création du Fonds de stabilisation prudentielle pour l’accompagnement de la SFDA avec une définition d’une première liste de projets prioritaires pour la SFDA. Avec la fédération des viandes rouges, le gouvernement a signé un contrat-programme avec un investissement de 7 à 10 milliards. Avec les professionnels du blé, le contrat-programme porte sur un investissement de 3,1 milliards de dirhams par an. Pour la fédération de l’olivier, il est question de plantation de 1,2 million d'hectares en 2020. La filière maraîchère de primeurs bénéficiera d’un investissement global de 21 milliards de dirhams dont 3 milliards de dirhams financés par l’Etat. Avec la fédération du lait, le contrat programme concerne la création de 20 à 30 fermes et 3 nouvelles unités de transformation du lait avec un investissement de 12 milliards de dirhams dont 2 milliards de dirhams débloqués par l’Etat. Idem avec la fédération de production de semences, l’investissement est de 765 millions de dirhams dont 252 millions de dirhams financés par l'Etat. S’agissant de l’Agence du développement agricole (ADA), elle a signé des conventions pour la mise en place de projets d’agrégation avec Lesieur, Aicha, la BCP et groupe Tanmia Filahia.
DNES à Meknès Atika Haimoud
Aujorudhui.ma
samedi 25 avril 2009
Le marché national sera approvisionné en pomme de terre
Le marché national sera approvisionné en pomme de terre de manière "normale" et à des prix "raisonnables" à partir du mois de mai après le nouvel arrivage de ce légume sur le marché, a affirmé mercredi le ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka.
En réponse à une question à la Chambre des représentants sur la hausse des prix, le ministre a précisé que l'augmentation qu'a connue le prix de la pomme de terre, qui est passé de 4 à 9 dhs/kg, dépassant parfois les 12 dhs dans certaines régions du Royaume, s'explique par la baisse de la productivité (de 20 à 5 tonnes par hectare) de la principale zone de production qui alimente le marché national de ce légume, et ce, après les pertes engendrées par les dernières inondations.
La principale zone productrice de la pomme de terre s'étend de Mnasra dans la province de Kénitra à Oulad Tayma.
Concernant l'oignon, le ministre a précisé que la hausse du prix de ce légume qui est passé de 3,80 dhs le kg à 8 dhs, atteignant parfois 10 dhs dans certaines régions, est due aux fortes pluies ayant entraîné des pertes de plus de 50 pc des stocks dans les principales zones de production et de stockage à savoir les villes de Meknès et d'El Hajeb.
L'approvisionnement du marché national en oignon a connu une forte relance au début du mois d'avril après l'entrée sur le marché de l'oignon vert de la saison hivernale.
D'autre part, le ministre a indiqué que les spéculateurs et les intermédiaires à différents niveaux de la chaîne de commercialisation ont mis à profit cette conjoncture exceptionnelle pour relever la marge de profit dans les ventes en gros et en détail.
Le non respect des normes du marché de gros, a-t-il dit, a ouvert la voie à l'apparition de marchés parallèles dans lesquels une part importante des fruits et légumes est écoulée.
Pour faire face à ces dysfonctionnements, une panoplie de mesures ont été prises, a rappelé M. Baraka, citant entre autres la révision de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la modernisation dans le cadre du programme "Rawaj" des circuits de commercialisation et l'amélioration de l'organisation des marchés de gros.
MAP
En réponse à une question à la Chambre des représentants sur la hausse des prix, le ministre a précisé que l'augmentation qu'a connue le prix de la pomme de terre, qui est passé de 4 à 9 dhs/kg, dépassant parfois les 12 dhs dans certaines régions du Royaume, s'explique par la baisse de la productivité (de 20 à 5 tonnes par hectare) de la principale zone de production qui alimente le marché national de ce légume, et ce, après les pertes engendrées par les dernières inondations.
La principale zone productrice de la pomme de terre s'étend de Mnasra dans la province de Kénitra à Oulad Tayma.
Concernant l'oignon, le ministre a précisé que la hausse du prix de ce légume qui est passé de 3,80 dhs le kg à 8 dhs, atteignant parfois 10 dhs dans certaines régions, est due aux fortes pluies ayant entraîné des pertes de plus de 50 pc des stocks dans les principales zones de production et de stockage à savoir les villes de Meknès et d'El Hajeb.
L'approvisionnement du marché national en oignon a connu une forte relance au début du mois d'avril après l'entrée sur le marché de l'oignon vert de la saison hivernale.
D'autre part, le ministre a indiqué que les spéculateurs et les intermédiaires à différents niveaux de la chaîne de commercialisation ont mis à profit cette conjoncture exceptionnelle pour relever la marge de profit dans les ventes en gros et en détail.
Le non respect des normes du marché de gros, a-t-il dit, a ouvert la voie à l'apparition de marchés parallèles dans lesquels une part importante des fruits et légumes est écoulée.
Pour faire face à ces dysfonctionnements, une panoplie de mesures ont été prises, a rappelé M. Baraka, citant entre autres la révision de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la modernisation dans le cadre du programme "Rawaj" des circuits de commercialisation et l'amélioration de l'organisation des marchés de gros.
MAP
dimanche 19 avril 2009
Le Maroc met en œuvre une nouvelle approche du partenariat Sud-Sud
SM la Roi Mohammed VI a entamé, jeudi, une visite officielle en République de Guinée Equatoriale. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie du Maroc visant à développer le partenariat avec les pays africains.
La visite officielle qu'a entamé, jeudi, SM le Roi Mohammed VI en République de Guinée Equatoriale, s'inscrit en droite ligne de la nouvelle stratégie du Maroc, conduite depuis quelques années, visant à développer un partenariat tous azimuts avec les pays africains, suivant une approche et une philosophie nouvelles de coopération Sud-Sud.
En effet, le Maroc a lancé une nouvelle forme de coopération avec ses partenaires africains, en mettant à leur disposition son savoir-faire et son expérience dans des secteurs qui constituent, à terme, une des clefs du développement de ces pays, notamment l'agriculture, mais aussi l'habitat, le transport, les infrastructures et la santé. Lors de ses tournées successives dans une dizaine de pays africains, SM le Roi avait, en effet, lancé et inauguré une série de projets socio-économiques ainsi que des campagnes de soins, impliquant notamment des équipes médicales des FAR, en faveur des couches défavorisées, suscitant ainsi la satisfaction des populations locales. Il s'agit en l'occurrence d'interventions multidimensionnelles, dont l'une des plus importantes a été la provocation des pluies, grâce à une expertise marocaine confirmée, dont les résultats ont été concluants.
Outre l'effacement des ardoises à l'égard du Maroc, en faveur de certains pays les plus endettés, annoncé lors d'un Sommet Afrique-UE au Caire, le Maroc avait décidé la création de La Fondation Alaouite pour le développement humain durable, avec siège à Dakar, dédiée au développement social et humain des pays africains amis, dont le premier projet retenu est la construction d'une clinique d'ophtalmologie à Dakar.
Ces multiples actions viennent en effet corroborer la nouvelle dimension imprimée par le Royaume à son partenariat avec les pays africains, et les nouvelles orientations de la politique africaine du Maroc. Cette coopération désintéressée, sincère et féconde, a produit des résultats tangibles et ouvert de très bonnes perspectives devant les opérateurs des deux pays, qui sont aujourd'hui engagés ensemble dans une série de chantiers dans les domaines de l'habitat, des transports, des banques. Elle traduit également le vœu du Maroc de faire de la coopération Sud-Sud non seulement un choix stratégique, mais une œuvre collective de développement. Les tournées effectuées ces dernières années par SM le Roi dans les pays africains, ont donné un sens concret à cet engagement, qui confère aux secteurs publics et privés des rôles complémentaires d'autant plus que le continent est désormais tourné vers l'investissement en tant que moyen pour pallier les déficits sociaux dont souffrent ses populations.
Les tournées Royales dans les pays d'Afrique ont été couronnées par la signature d'importants accords et conventions de coopération, dédiés à la réalisation de projets à caractère social et humain, outre les projets économiques dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant entre les opérateurs économiques, particulièrement dans les secteurs d'activité où le Royaume dispose d'une expertise reconnue et qui offrent d'importantes marges de croissance, d'un côté comme de l'autre.
jeudi 16 avril 2009
L'université lance au Maroc un centre de recherche en "Mobiquité"
Sur la convergence entre la mobilité du téléphone et l'ubiquité de l'Internet, phénomène baptisé "mobiquité", le Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis crée à Casablanca un Centre d’Innovation et de Recherche avec la société marocaine Omnidata et l'EMSI, antenne locale du MBDS.
Lors de la création du CIRM à Casablanca. Premier Rang : Omar Tazi, Directeur Général Omnidata, Kamal Daissaoui, Directeur Général de l’EMSI, Serge Miranda Directeur du Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis en France. Deuxième rang : Said Rkaibi (Omnidata) et Youness Souissi (EMSI, Rabat).
Le Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis fait un peu plus racine au Maroc. Omnidata, leader marocain dans le domaine des systèmes d'information, vient en effet de créer à Casablanca le Centre d’Innovation et de Recherche en Mobiquité (CIRM) en partenariat avec l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’EMSI, une antenne délocalisée au Maroc du MBDS de l'université azuréenne. Le CIRM encadrera des projets d’innovation et de recherche avancés autour de la "mobiquité". Le terme de mobiquité, de plus en plus employé aujourd'hui, est né de la fusion des mots mobilité (du téléphone) et ubiquité (de l’internet) pour exprimer la convergence inévitable de ces deux mondes. Cette année 2009, les projets du CIRM vont se concentrer sur les m-services y compris le m-paiement, le mobile microcrédit et le m-transfert (transfert de fonds sur mobile) avec notamment l’expérimentation de DAB communicants déjà en place dans le royaume.
Une expérimentation de tous les "tags" disponibles sur le marché
Ce partenariat industriel signé entre Omar Tazi (Directeur Général Omnidata), Kamal Daissaoui (Directeur Général de l’EMSI) et Serge Miranda (Directeur du Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis en France) est une première en Afrique avec la création d’un centre d’innovation et de recherche sur les services d’information du futur intégrant notamment la technologie mobile NFC (Near Field Communication).
Dès demain, tous les objets vont être "taggés" par des étiquettes RFID (Radio Fréquence Identification) qui vont remplacer les codes barres. En 2020, .1000 milliards d’objets seront ainsi taggés dans le monde selon les prévisions. Les téléphones mobiles NFC vont permettre en touchant un objet "taggé" de lire l’identifiant du tag RFID et de récupérer une information multimédia sur le mobile, d’obtenir un ticket ou un coupon et surtout, d’effectuer des paiements !
Tous les "tags" disponibles sur le marché seront expérimentés dans le CIRM : tag "visuel" 2D (type flashcode), tag sonore, ou tag NFC. En attendant l’arrivée des téléphones NFC (à partir de 2010), des solutions économiques intermédiaires permettant de transformer n’importe quel téléphone en téléphone NFC existent (par exemple les étiquettes collantes NFC avec ou sans batterie) et seront expérimentées avec les partenaires industriels du centre.
Des partenaires industriels de premier plan
Un premier bilan des activités du CIRM pourra être fait en présence des partenaires industriels du centre lors du 1er Sommet Méditerranéen sur le m-paiement organisé à Casablanca le 29 octobre prochain. Ce sommet sera l’occasion de montrer les prototypes réalisés par le CIRM aux principaux acteurs marocains concernés (banques et opérateurs téléphoniques).
Parmi les partenaires industriels qui seront impliqués dans les projets de m-paiement du CIRM figurent Nokia qui fournit des téléphones NFC au MBDS, Inside Contactless qui fournit des tags autocollants NFC "passifs" i.e. sans batterie (utilisation par Master Card aux USA), Twinlinx (autocollants NFC "actifs" avec batterie solaire), TagAttitude (tags sonores), CASSIS qui fournit la plateforme OTA -Over The Air- (projet TOUCH ME), Extelia, la Fédération Nationale du Crédit Agricole (Projet CAMPUS NOVA au MBDS Sophia), Mobille Distillery, et NCR. Pour le master MBDS qui à partir de Sophia Antipolis a développé en France plusieurs premières mondiales de services du futur sur mobile, l'occasion de nouvelles expérimentations au Maroc.
Jean-Pierre Largillet,
Lors de la création du CIRM à Casablanca. Premier Rang : Omar Tazi, Directeur Général Omnidata, Kamal Daissaoui, Directeur Général de l’EMSI, Serge Miranda Directeur du Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis en France. Deuxième rang : Said Rkaibi (Omnidata) et Youness Souissi (EMSI, Rabat).
Le Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis fait un peu plus racine au Maroc. Omnidata, leader marocain dans le domaine des systèmes d'information, vient en effet de créer à Casablanca le Centre d’Innovation et de Recherche en Mobiquité (CIRM) en partenariat avec l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’EMSI, une antenne délocalisée au Maroc du MBDS de l'université azuréenne. Le CIRM encadrera des projets d’innovation et de recherche avancés autour de la "mobiquité". Le terme de mobiquité, de plus en plus employé aujourd'hui, est né de la fusion des mots mobilité (du téléphone) et ubiquité (de l’internet) pour exprimer la convergence inévitable de ces deux mondes. Cette année 2009, les projets du CIRM vont se concentrer sur les m-services y compris le m-paiement, le mobile microcrédit et le m-transfert (transfert de fonds sur mobile) avec notamment l’expérimentation de DAB communicants déjà en place dans le royaume.
Une expérimentation de tous les "tags" disponibles sur le marché
Ce partenariat industriel signé entre Omar Tazi (Directeur Général Omnidata), Kamal Daissaoui (Directeur Général de l’EMSI) et Serge Miranda (Directeur du Master MBDS de l’Université de Nice Sophia Antipolis en France) est une première en Afrique avec la création d’un centre d’innovation et de recherche sur les services d’information du futur intégrant notamment la technologie mobile NFC (Near Field Communication).
Dès demain, tous les objets vont être "taggés" par des étiquettes RFID (Radio Fréquence Identification) qui vont remplacer les codes barres. En 2020, .1000 milliards d’objets seront ainsi taggés dans le monde selon les prévisions. Les téléphones mobiles NFC vont permettre en touchant un objet "taggé" de lire l’identifiant du tag RFID et de récupérer une information multimédia sur le mobile, d’obtenir un ticket ou un coupon et surtout, d’effectuer des paiements !
Tous les "tags" disponibles sur le marché seront expérimentés dans le CIRM : tag "visuel" 2D (type flashcode), tag sonore, ou tag NFC. En attendant l’arrivée des téléphones NFC (à partir de 2010), des solutions économiques intermédiaires permettant de transformer n’importe quel téléphone en téléphone NFC existent (par exemple les étiquettes collantes NFC avec ou sans batterie) et seront expérimentées avec les partenaires industriels du centre.
Des partenaires industriels de premier plan
Un premier bilan des activités du CIRM pourra être fait en présence des partenaires industriels du centre lors du 1er Sommet Méditerranéen sur le m-paiement organisé à Casablanca le 29 octobre prochain. Ce sommet sera l’occasion de montrer les prototypes réalisés par le CIRM aux principaux acteurs marocains concernés (banques et opérateurs téléphoniques).
Parmi les partenaires industriels qui seront impliqués dans les projets de m-paiement du CIRM figurent Nokia qui fournit des téléphones NFC au MBDS, Inside Contactless qui fournit des tags autocollants NFC "passifs" i.e. sans batterie (utilisation par Master Card aux USA), Twinlinx (autocollants NFC "actifs" avec batterie solaire), TagAttitude (tags sonores), CASSIS qui fournit la plateforme OTA -Over The Air- (projet TOUCH ME), Extelia, la Fédération Nationale du Crédit Agricole (Projet CAMPUS NOVA au MBDS Sophia), Mobille Distillery, et NCR. Pour le master MBDS qui à partir de Sophia Antipolis a développé en France plusieurs premières mondiales de services du futur sur mobile, l'occasion de nouvelles expérimentations au Maroc.
Jean-Pierre Largillet,
samedi 11 avril 2009
Maroc: une escale qui dure pour les migrants
Maroc: une escale qui dure pour les migrants
Par Julien Félix
Faute de pouvoir atteindre l'Europe, de plus en plus d'Africains, candidats à l'immigration clandestine, restent au Maroc. Traditionnellement pays de transit, le royaume devient une terre d'accueil.
Le rituel est devenu quotidien. Peu avant le lever du jour, des silhouettes se déplacent en silence dans les ruelles de Takkadoum. Dans quelques heures, ce quartier désoeuvré de Rabat grouillera de badauds et de marchands ambulants. Mais, pour l'heure, seule cette étrange procession vient rompre la quiétude de l'aube.
Ils sont ivoiriens, sénégalais, maliens, congolais, gambiens... Tous clandestins, ils espèrent chaque matin décrocher un hypothétique petit boulot comme maçon, jardinier ou manutentionnaire. Les employeurs peu scrupuleux de la capitale apprécient cette main-d'oeuvre docile, bon marché et surtout non déclarée.
Une âpre négociation s'engage entre un groupe de Congolais et un chef de chantier marocain. Le salaire proposé est misérable: 30 dirhams (moins de 3 euros) pour une journée de dur labeur, sans le transport ni le repas du midi. Après une dizaine de minutes de palabres, l'affaire finit pourtant par se conclure. Impossible de rechigner quand on ne possède rien...
"Les Marocains ne nous aiment pas"
Depuis quelques années, les immeubles décrépis de ce faubourg enclavé entre les somptueuses villas de la route des Zaers et la zone industrielle en contrebas accueillent des centaines de migrants subsahariens. Profitant de leur désarroi, beaucoup de propriétaires louent au prix fort des chambres où s'entassent parfois jusqu'à une trentaine de personnes. Les contacts avec la population locale sont rares.
"Les Marocains ne nous aiment pas, affirme Achille, un Congolais échoué dans le royaume depuis trois ans. La plupart du temps, ce sont des insultes racistes, parfois carrément des agressions. Et même des coups de couteau!" A Takkadoum, chacun vit dans la crainte permanente des rafles.
De sa fenêtre, Aboubakr regarde la colline d'Al-Nahda, juste en face. "C'est par là que l'on s'enfuit pour se cacher dans la forêt quand les policiers arrivent, explique-t-il. S'ils t'attrapent, ils peuvent te tabasser, et après, ils te reconduisent à la frontière algérienne."
Ce jeune Sénégalais a déjà été refoulé à trois reprises. Chaque fois, il a parcouru plusieurs centaines de kilomètres à pied pour revenir. "Que faire d'autre? Je ne peux pas rentrer chez moi! Que vont dire les miens s'ils me voient revenir encore plus pauvre qu'à mon départ?"
Photographe, il a tout vendu pour se payer ce voyage de tous les dangers: son commerce, son appareil photo, ses objectifs... Malgré deux tentatives infructueuses pour traverser la Méditerranée, il rêve encore d'Europe. Quand il en parle, ses yeux tristes s'allument d'une nouvelle lueur.
Ils sont nombreux à tenter la traversée vers l'Europe, comme ici à l'île des Canaries, en août 2007.
"En Europe, ça sera mieux, n'est-ce pas? On ne traite pas les gens comme ça là-bas ! Et puis, il y a du travail! Ce n'est pas comme ici...", répète-t-il inlassablement, comme pour s'en convaincre. Une litanie qui semble exaspérer Sadio, son compagnon d'infortune. "Il rêve, lance-t-il sèchement. En Espagne, en France ou au Maroc, c'est la même chose: personne ne veut de nous!"
Parce que l'Europe se barricade toujours un peu plus et que les chances de réussir la traversée se réduisent comme une peau de chagrin, le Maroc, longtemps terre de transit, est devenu un pays d'immigration par défaut. Du coup, le royaume a lui aussi durci sa législation.
"Depuis 2003, le Maroc criminalise l'immigration et l'émigration clandestines, explique Anne-Sophie Wender, représentante à Rabat de la Cimade, un vaste réseau associatif qui s'occupe des migrants à travers le monde. Toute personne qui entre ou tente de sortir du territoire marocain de façon clandestine risque jusqu'à six mois de prison. Plus si elle est reconnue comme passeur. On a même vu des clandestins se faire arrêter à l'aéroport alors qu'ils tentaient justement de rentrer chez eux après avoir longuement économisé pour s'offrir un billet de retour."
Les indésirables... contraints de rester!
Drôle d'incohérence que de contraindre les indésirables à rester... Ces dispositions, très critiquées par les associations marocaines ou internationales qui tentent tant bien que mal de protéger les droits des migrants, privilégient l'aspect sécuritaire, au détriment des préoccupations sociales.
Calqué sur l'ordonnance française de 1945, le texte prévoit même l'ouverture de centres de rétention sur le territoire national. De quoi combler les dirigeants européens qui cherchent de plus en plus à sous-traiter le contrôle des frontières aux pays limitrophes. Reste que, six ans après l'adoption de la loi, il n'existe toujours pas de décrets d'application: le Maroc ne semble pas prêt à jouer le gendarme de l'Europe à n'importe quel prix et se garde une marge de négociations.
Par Julien Félix
Faute de pouvoir atteindre l'Europe, de plus en plus d'Africains, candidats à l'immigration clandestine, restent au Maroc. Traditionnellement pays de transit, le royaume devient une terre d'accueil.
Le rituel est devenu quotidien. Peu avant le lever du jour, des silhouettes se déplacent en silence dans les ruelles de Takkadoum. Dans quelques heures, ce quartier désoeuvré de Rabat grouillera de badauds et de marchands ambulants. Mais, pour l'heure, seule cette étrange procession vient rompre la quiétude de l'aube.
Ils sont ivoiriens, sénégalais, maliens, congolais, gambiens... Tous clandestins, ils espèrent chaque matin décrocher un hypothétique petit boulot comme maçon, jardinier ou manutentionnaire. Les employeurs peu scrupuleux de la capitale apprécient cette main-d'oeuvre docile, bon marché et surtout non déclarée.
Une âpre négociation s'engage entre un groupe de Congolais et un chef de chantier marocain. Le salaire proposé est misérable: 30 dirhams (moins de 3 euros) pour une journée de dur labeur, sans le transport ni le repas du midi. Après une dizaine de minutes de palabres, l'affaire finit pourtant par se conclure. Impossible de rechigner quand on ne possède rien...
"Les Marocains ne nous aiment pas"
Depuis quelques années, les immeubles décrépis de ce faubourg enclavé entre les somptueuses villas de la route des Zaers et la zone industrielle en contrebas accueillent des centaines de migrants subsahariens. Profitant de leur désarroi, beaucoup de propriétaires louent au prix fort des chambres où s'entassent parfois jusqu'à une trentaine de personnes. Les contacts avec la population locale sont rares.
"Les Marocains ne nous aiment pas, affirme Achille, un Congolais échoué dans le royaume depuis trois ans. La plupart du temps, ce sont des insultes racistes, parfois carrément des agressions. Et même des coups de couteau!" A Takkadoum, chacun vit dans la crainte permanente des rafles.
De sa fenêtre, Aboubakr regarde la colline d'Al-Nahda, juste en face. "C'est par là que l'on s'enfuit pour se cacher dans la forêt quand les policiers arrivent, explique-t-il. S'ils t'attrapent, ils peuvent te tabasser, et après, ils te reconduisent à la frontière algérienne."
Ce jeune Sénégalais a déjà été refoulé à trois reprises. Chaque fois, il a parcouru plusieurs centaines de kilomètres à pied pour revenir. "Que faire d'autre? Je ne peux pas rentrer chez moi! Que vont dire les miens s'ils me voient revenir encore plus pauvre qu'à mon départ?"
Photographe, il a tout vendu pour se payer ce voyage de tous les dangers: son commerce, son appareil photo, ses objectifs... Malgré deux tentatives infructueuses pour traverser la Méditerranée, il rêve encore d'Europe. Quand il en parle, ses yeux tristes s'allument d'une nouvelle lueur.
Ils sont nombreux à tenter la traversée vers l'Europe, comme ici à l'île des Canaries, en août 2007.
"En Europe, ça sera mieux, n'est-ce pas? On ne traite pas les gens comme ça là-bas ! Et puis, il y a du travail! Ce n'est pas comme ici...", répète-t-il inlassablement, comme pour s'en convaincre. Une litanie qui semble exaspérer Sadio, son compagnon d'infortune. "Il rêve, lance-t-il sèchement. En Espagne, en France ou au Maroc, c'est la même chose: personne ne veut de nous!"
Parce que l'Europe se barricade toujours un peu plus et que les chances de réussir la traversée se réduisent comme une peau de chagrin, le Maroc, longtemps terre de transit, est devenu un pays d'immigration par défaut. Du coup, le royaume a lui aussi durci sa législation.
"Depuis 2003, le Maroc criminalise l'immigration et l'émigration clandestines, explique Anne-Sophie Wender, représentante à Rabat de la Cimade, un vaste réseau associatif qui s'occupe des migrants à travers le monde. Toute personne qui entre ou tente de sortir du territoire marocain de façon clandestine risque jusqu'à six mois de prison. Plus si elle est reconnue comme passeur. On a même vu des clandestins se faire arrêter à l'aéroport alors qu'ils tentaient justement de rentrer chez eux après avoir longuement économisé pour s'offrir un billet de retour."
Les indésirables... contraints de rester!
Drôle d'incohérence que de contraindre les indésirables à rester... Ces dispositions, très critiquées par les associations marocaines ou internationales qui tentent tant bien que mal de protéger les droits des migrants, privilégient l'aspect sécuritaire, au détriment des préoccupations sociales.
Calqué sur l'ordonnance française de 1945, le texte prévoit même l'ouverture de centres de rétention sur le territoire national. De quoi combler les dirigeants européens qui cherchent de plus en plus à sous-traiter le contrôle des frontières aux pays limitrophes. Reste que, six ans après l'adoption de la loi, il n'existe toujours pas de décrets d'application: le Maroc ne semble pas prêt à jouer le gendarme de l'Europe à n'importe quel prix et se garde une marge de négociations.
lundi 6 avril 2009
L’Accord de libre-échange avec les USA : des opportunités réelles
Tant par ses enjeux que par les thèmes traités et les champs concernés, l’accord de libre-échange avec les Etats Unis revêt une grande importance pour le Maroc.
Cet accord est à vocation exclusivement économique et commerciale. Il organise le développement des échanges de biens et services entre les deux pays dans un cadre maîtrisé, au regard des différences de développement socio-économique. En particulier, il offre des opportunités réelles et immédiates pour les exportations marocaines sur le marché américain, qui représentent aujourd’hui, à peine 0,03% des importations américaines totales.
Il contribue également à consolider le processus de réformes et de modernisation économique engagé au Maroc depuis plusieurs années, tout comme il renforce la vocation du Maroc comme « plate-forme » pour les investissements extérieurs de toutes origines, en prévision d’un accès préférentiel à plusieurs marchés, européens, américains et arabes.
1. Promotion des exportations et création de nouvelles opportunités commerciales
Les Etats Unis sont le 6ème partenaire commercial (6ème client et 9ème fournisseur) du Maroc. Le Royaume vient, quant à lui, au 73ème rang des partenaires commerciaux des USA.
Le volume global du commerce bilatéral Maroc - Etats Unis reste faible. Il se chiffrait, en 2003, à 850,3 Millions US.$ (Chiffres provisoires). Les parts de marché respectives représentaient, en 2002, près de 3.3 % du commerce global marocain et 0.05 % du commerce global des Etats Unis. (Cf. Annexe 4).
L’accord accordera aux exportations marocaines une plus grande ouverture du marché américain et aux importations du Royaume, une plus grande compétitivité au niveau des sources d’approvisionnement.
Il est à noter, enfin, que les exportations vers les Etats Unis représentent 2.9 % du total des exportations marocaines et s’élèvent à 2793 MDH. Les exportations vers le Maroc représentent 0.08 % du total des exportations américaines. Les importations en provenance des Etats Unis représentent 3.4% du total des importations marocaines, soit 4382 MDH. Les importations des Etats Unis en provenance du Maroc représentent 0.03% des importations totales américaines.
2. Attractivité des investissements et diversification de la coopération économique
Les investissements américains au Maroc n’ont pas été très réguliers sur les cinq dernières années. Se chiffrant à 3467.7 MDH en 1997, ils ont atteint 417.9 MDH en 2000, pour se situer à 1069, 5 MDH en 2001.
Il existe donc un important potentiel de croissance du flux des investissements américains. L’accord vise à développer l’attractivité du Maroc, tant pour les investisseurs américains désireux de s’y installer et exporter vers les Etats Unis, l’Europe, l’Afrique ou le monde arabe, que pour les entreprises d’autres pays voulant entrer sur le marché américain à des conditions préférentielles.
III – L’Accord de libre-échange avec les USA : une démarche concertée
La négociation de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats Unis est le fruit d’un processus de concertation et de dialogue entre les différentes entités gouvernementales et privées à l’échelon national. Cette démarche concertée visait à tirer le meilleur parti de cet accord et d’en évaluer les contours, en associant les différents intervenants dans la conception de la position marocaine.
1. Organisation des négociations
A cette occasion, une nouvelle méthodologie de travail a été mise en place. Le dispositif de négociation de l’accord de libre-échange avec les Etats Unis s’est articulé autour de 13 groupes thématiques, regroupant, sous la coordination du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, une trentaine de Départements ministériels et Organismes impliqués dans la négociation.
Chaque groupe était présidé par le représentant d’un département déterminé et composé des délégués de Ministères et organismes concernés par le thème. Les membres de chaque groupe avaient pour mission de communiquer la position de leurs départements respectifs sur le thème de négociation considéré.
Tout au long du processus de négociations, des réunions hebdomadaires de coordination se sont tenues au niveau des chefs de Groupes, afin de faire le point sur l’état d’avancement des travaux, d’assurer une fluidité de la circulation de l’information et ménager la nécessaire cohérence de la position globale marocaine.
Enfin, plusieurs réunions ministérielles ont été organisées pour faire le bilan de la négociation en cours et/ou pour statuer sur des questions sectorielles et spécifiques.
2. Concertation avec le Parlement
La concertation a été également menée avec des Représentants de la Nation. C’est dans ce cadre que plusieurs réunions d’information et de concertation ont été tenues au siège du Parlement avec, notamment les Honorables membres de la Commission des Affaires Etrangères.
Le Gouvernement de Sa Majesté le Roi a également répondu à plusieurs questions orales sur le sujet devant les deux Chambres, apportant, ainsi, des éclaircissements sur le déroulement de ces négociations et répondant à des interrogations précises sur les différents volets et secteurs.
3. Concertation avec le secteur privé
Depuis le lancement des négociations en janvier 2003, l’association du secteur privé au processus de négociation de l’accord de libre-échange, à travers une concertation institutionnalisée et générale, a été l’un des axes centraux de la démarche marocaine, dans le souci d’assurer un échange de vues permanent sur les objectifs assignés et les difficultés rencontrées. (Cf. Annexe 5).
C’est dans cet esprit que plusieurs réunions se sont tenues avec les représentants de diverses associations et entités professionnelles à vocation nationale (CGEM, ASMEX, GPBM, FCCIS), ainsi qu’avec les fédérations et autres représentations sectorielles.
La CGEM a, dans ce cadre, désigné un groupe de travail pour assurer le suivi de cette coordination. Pour sa part, le Conseil National du Commerce Extérieur (CNCE) a institué une Commission chargée d’accompagner cette négociation, via des groupes de travail sectoriels et thématiques.
Tout au long du processus, chacun des 12 groupes de négociation a assuré une coordination étroite et permanente avec le secteur privé qu’il représente, afin d’arrêter une position commune, concertée et cohérente et d’élaborer des offres et propositions marocaines qui tiennent compte des réalités et des préoccupations des opérateurs et professionnels marocains.
Il y a lieu de souligner que pour certains groupes de négociation, des concertations ont été également menées avec les ONG.
4. Rencontres directes entre négociateurs américains et le secteur privé marocain
Dans le même esprit de concertation, il y a lieu de noter l’organisation d’un certain nombre de rencontres avec les secteurs privés des deux pays.
Ainsi, en marge du 1er round de négociations (Washington, 21-24 janvier 2003), l’US-Morocco FTA coalition a organisé un déjeuner pour présenter aux milieux économiques américains les opportunités d’affaires avec le Maroc, tant au niveau du développement des exportations, que sur le plan du soutien aux réformes économiques.
En juin 2003, le Négociateur en Chef américain a rencontré, à Casablanca, les représentants de la communauté d’affaires américaine au Maroc réunis au sein de l’AMCHAM.
En octobre 2003, la partie américaine a rencontré les représentants du secteur privé marocain, en l’occurrence les responsables de la CGEM, la Fédération des Chambres de Commerce, d’Industrie et des Services, l’ASMEX et le GPBM afin d’échanger les points de vue sur les perspectives et l’impact de la conclusion d’un tel accord sur les deux pays.
Enfin, un autre axe de cette stratégie a consisté en la promotion maximale de l’accord, et la concrétisation, au plus tôt de ses objectifs. Un Programme d’action, portant sur un ensemble de manifestations et de rencontres à caractère commercial et sur l’investissement, a été établi à cet effet.
Cet accord est à vocation exclusivement économique et commerciale. Il organise le développement des échanges de biens et services entre les deux pays dans un cadre maîtrisé, au regard des différences de développement socio-économique. En particulier, il offre des opportunités réelles et immédiates pour les exportations marocaines sur le marché américain, qui représentent aujourd’hui, à peine 0,03% des importations américaines totales.
Il contribue également à consolider le processus de réformes et de modernisation économique engagé au Maroc depuis plusieurs années, tout comme il renforce la vocation du Maroc comme « plate-forme » pour les investissements extérieurs de toutes origines, en prévision d’un accès préférentiel à plusieurs marchés, européens, américains et arabes.
1. Promotion des exportations et création de nouvelles opportunités commerciales
Les Etats Unis sont le 6ème partenaire commercial (6ème client et 9ème fournisseur) du Maroc. Le Royaume vient, quant à lui, au 73ème rang des partenaires commerciaux des USA.
Le volume global du commerce bilatéral Maroc - Etats Unis reste faible. Il se chiffrait, en 2003, à 850,3 Millions US.$ (Chiffres provisoires). Les parts de marché respectives représentaient, en 2002, près de 3.3 % du commerce global marocain et 0.05 % du commerce global des Etats Unis. (Cf. Annexe 4).
L’accord accordera aux exportations marocaines une plus grande ouverture du marché américain et aux importations du Royaume, une plus grande compétitivité au niveau des sources d’approvisionnement.
Il est à noter, enfin, que les exportations vers les Etats Unis représentent 2.9 % du total des exportations marocaines et s’élèvent à 2793 MDH. Les exportations vers le Maroc représentent 0.08 % du total des exportations américaines. Les importations en provenance des Etats Unis représentent 3.4% du total des importations marocaines, soit 4382 MDH. Les importations des Etats Unis en provenance du Maroc représentent 0.03% des importations totales américaines.
2. Attractivité des investissements et diversification de la coopération économique
Les investissements américains au Maroc n’ont pas été très réguliers sur les cinq dernières années. Se chiffrant à 3467.7 MDH en 1997, ils ont atteint 417.9 MDH en 2000, pour se situer à 1069, 5 MDH en 2001.
Il existe donc un important potentiel de croissance du flux des investissements américains. L’accord vise à développer l’attractivité du Maroc, tant pour les investisseurs américains désireux de s’y installer et exporter vers les Etats Unis, l’Europe, l’Afrique ou le monde arabe, que pour les entreprises d’autres pays voulant entrer sur le marché américain à des conditions préférentielles.
III – L’Accord de libre-échange avec les USA : une démarche concertée
La négociation de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les Etats Unis est le fruit d’un processus de concertation et de dialogue entre les différentes entités gouvernementales et privées à l’échelon national. Cette démarche concertée visait à tirer le meilleur parti de cet accord et d’en évaluer les contours, en associant les différents intervenants dans la conception de la position marocaine.
1. Organisation des négociations
A cette occasion, une nouvelle méthodologie de travail a été mise en place. Le dispositif de négociation de l’accord de libre-échange avec les Etats Unis s’est articulé autour de 13 groupes thématiques, regroupant, sous la coordination du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, une trentaine de Départements ministériels et Organismes impliqués dans la négociation.
Chaque groupe était présidé par le représentant d’un département déterminé et composé des délégués de Ministères et organismes concernés par le thème. Les membres de chaque groupe avaient pour mission de communiquer la position de leurs départements respectifs sur le thème de négociation considéré.
Tout au long du processus de négociations, des réunions hebdomadaires de coordination se sont tenues au niveau des chefs de Groupes, afin de faire le point sur l’état d’avancement des travaux, d’assurer une fluidité de la circulation de l’information et ménager la nécessaire cohérence de la position globale marocaine.
Enfin, plusieurs réunions ministérielles ont été organisées pour faire le bilan de la négociation en cours et/ou pour statuer sur des questions sectorielles et spécifiques.
2. Concertation avec le Parlement
La concertation a été également menée avec des Représentants de la Nation. C’est dans ce cadre que plusieurs réunions d’information et de concertation ont été tenues au siège du Parlement avec, notamment les Honorables membres de la Commission des Affaires Etrangères.
Le Gouvernement de Sa Majesté le Roi a également répondu à plusieurs questions orales sur le sujet devant les deux Chambres, apportant, ainsi, des éclaircissements sur le déroulement de ces négociations et répondant à des interrogations précises sur les différents volets et secteurs.
3. Concertation avec le secteur privé
Depuis le lancement des négociations en janvier 2003, l’association du secteur privé au processus de négociation de l’accord de libre-échange, à travers une concertation institutionnalisée et générale, a été l’un des axes centraux de la démarche marocaine, dans le souci d’assurer un échange de vues permanent sur les objectifs assignés et les difficultés rencontrées. (Cf. Annexe 5).
C’est dans cet esprit que plusieurs réunions se sont tenues avec les représentants de diverses associations et entités professionnelles à vocation nationale (CGEM, ASMEX, GPBM, FCCIS), ainsi qu’avec les fédérations et autres représentations sectorielles.
La CGEM a, dans ce cadre, désigné un groupe de travail pour assurer le suivi de cette coordination. Pour sa part, le Conseil National du Commerce Extérieur (CNCE) a institué une Commission chargée d’accompagner cette négociation, via des groupes de travail sectoriels et thématiques.
Tout au long du processus, chacun des 12 groupes de négociation a assuré une coordination étroite et permanente avec le secteur privé qu’il représente, afin d’arrêter une position commune, concertée et cohérente et d’élaborer des offres et propositions marocaines qui tiennent compte des réalités et des préoccupations des opérateurs et professionnels marocains.
Il y a lieu de souligner que pour certains groupes de négociation, des concertations ont été également menées avec les ONG.
4. Rencontres directes entre négociateurs américains et le secteur privé marocain
Dans le même esprit de concertation, il y a lieu de noter l’organisation d’un certain nombre de rencontres avec les secteurs privés des deux pays.
Ainsi, en marge du 1er round de négociations (Washington, 21-24 janvier 2003), l’US-Morocco FTA coalition a organisé un déjeuner pour présenter aux milieux économiques américains les opportunités d’affaires avec le Maroc, tant au niveau du développement des exportations, que sur le plan du soutien aux réformes économiques.
En juin 2003, le Négociateur en Chef américain a rencontré, à Casablanca, les représentants de la communauté d’affaires américaine au Maroc réunis au sein de l’AMCHAM.
En octobre 2003, la partie américaine a rencontré les représentants du secteur privé marocain, en l’occurrence les responsables de la CGEM, la Fédération des Chambres de Commerce, d’Industrie et des Services, l’ASMEX et le GPBM afin d’échanger les points de vue sur les perspectives et l’impact de la conclusion d’un tel accord sur les deux pays.
Enfin, un autre axe de cette stratégie a consisté en la promotion maximale de l’accord, et la concrétisation, au plus tôt de ses objectifs. Un Programme d’action, portant sur un ensemble de manifestations et de rencontres à caractère commercial et sur l’investissement, a été établi à cet effet.
Des nouveaux taux au lieu des anciennes
Maroc : Le HCP prévoit un taux de croissance économique de 5,4% en 2008
Le Haut commissariat au plan (HCP) estime ,dans un communiqué rendu public lundi, que le taux de croissance de l'économie nationale du Maroc en 2008 à quelque 5,4% au lieu de 2,7% en 2007."Les résultats des comptes nationaux relatifs aux quatre trimestres de l'année 2008 montrent que l'économie nationale aurait été marquée par la réalisation d'un taux de croissance économique annuel avoisinant 5,4% au lieu de 2,7% en 2007", indique le HCP.Le HCP explique cette croissance par les hausses en volume enregistrées par la valeur ajoutée agricole (+11% contre -21%), la valeur ajoutée des secteurs non agricoles (+4,7% contre +6%) et des impôts nets des subventions sur les produits (+5,7% contre +10, 6%)Globalement, le PIB hors agriculture afficherait en 2008 un accroissement de 4,7 % au lieu de 6,6% en 2007, souligne le HCP, ajoutant que la croissance des secteurs non agricoles résulte principalement des évolutions en volume de la valeur ajoutée des activités relevant du secteur secondaire (+3,2% contre +6,6%) et du secteur tertiaire (+5% au lieu de +6,1% ).A prix courants, le PIB aurait affiché en 2008 une augmentation de 7,8% par rapport à l'année passée, soit une variation annuelle du niveau général des prix de près de 2,3%, estime le HCP qui précise que ces résultats, basés sur les comptes nationaux trimestriels, pourraient subir des changements lors de la production des comptes annuels en juin prochain.
Le Haut commissariat au plan (HCP) estime ,dans un communiqué rendu public lundi, que le taux de croissance de l'économie nationale du Maroc en 2008 à quelque 5,4% au lieu de 2,7% en 2007."Les résultats des comptes nationaux relatifs aux quatre trimestres de l'année 2008 montrent que l'économie nationale aurait été marquée par la réalisation d'un taux de croissance économique annuel avoisinant 5,4% au lieu de 2,7% en 2007", indique le HCP.Le HCP explique cette croissance par les hausses en volume enregistrées par la valeur ajoutée agricole (+11% contre -21%), la valeur ajoutée des secteurs non agricoles (+4,7% contre +6%) et des impôts nets des subventions sur les produits (+5,7% contre +10, 6%)Globalement, le PIB hors agriculture afficherait en 2008 un accroissement de 4,7 % au lieu de 6,6% en 2007, souligne le HCP, ajoutant que la croissance des secteurs non agricoles résulte principalement des évolutions en volume de la valeur ajoutée des activités relevant du secteur secondaire (+3,2% contre +6,6%) et du secteur tertiaire (+5% au lieu de +6,1% ).A prix courants, le PIB aurait affiché en 2008 une augmentation de 7,8% par rapport à l'année passée, soit une variation annuelle du niveau général des prix de près de 2,3%, estime le HCP qui précise que ces résultats, basés sur les comptes nationaux trimestriels, pourraient subir des changements lors de la production des comptes annuels en juin prochain.
dimanche 5 avril 2009
Maroc : Excédent de 5 milliards de dirhams de la balance des échangesde services à fin février dernier
RABAT, 3 avril (Xinhua) -- Les échanges de services du Maroc, qui porte essentiellement sur le tourisme, le transport, la communication et les centres d'appel, ont dégagé un excédent estimé à 5 milliards de dirhams à fin février dernier, contre 6, 88 milliards de dirhams une année auparavant, selon l'Office de change qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du Maroc.
Ainsi, les recettes au titre des services ont atteint quelque 12,3 milliards de dirhams au lieu de 14,3 milliards de dirhams, soit une baisse de 14,2%, alors que les dépenses se sont élevées à 7,2 milliards de dirhams en régression de 2,4%.
Selon l'Office, les recettes voyages se sont inscrites en recul de 22,9% pour atteindre quelque 6 milliards de dirhams, à fin février dernier, au lieu de 7,8 milliards de dirhams une année auparavant. Comparées à la moyenne des années 2004 à 2008, soit 6, 78 milliards de dirhams, ces recettes ont diminué de 11%, souligne la même source.
Par ailleurs, les recettes générées par les services de transport et de communication et par les centres d'appel ont atteint respectivement 2,62 milliards de dirhams (-1,7%), 695,8 millions dirhams (+19,8%) et 406,4 millions dirhams (-5,4%).
Par ailleurs, il ressort des statistiques de l'Office un recul de 14,8% des transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont atteint environ 7 milliards de dirhams, à fin février dernier, contre 8,2 milliards de dirhams une année auparavant.
Seules les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont inscrites en hausse durant les deux premiers mois de l'année en cours. Ces dernières ont totalisé quelque 6,55 milliards de dirhams contre 5,6 milliards de dirhams, soit une hausse de 16,1%, précise la même source.
Ainsi, les recettes au titre des services ont atteint quelque 12,3 milliards de dirhams au lieu de 14,3 milliards de dirhams, soit une baisse de 14,2%, alors que les dépenses se sont élevées à 7,2 milliards de dirhams en régression de 2,4%.
Selon l'Office, les recettes voyages se sont inscrites en recul de 22,9% pour atteindre quelque 6 milliards de dirhams, à fin février dernier, au lieu de 7,8 milliards de dirhams une année auparavant. Comparées à la moyenne des années 2004 à 2008, soit 6, 78 milliards de dirhams, ces recettes ont diminué de 11%, souligne la même source.
Par ailleurs, les recettes générées par les services de transport et de communication et par les centres d'appel ont atteint respectivement 2,62 milliards de dirhams (-1,7%), 695,8 millions dirhams (+19,8%) et 406,4 millions dirhams (-5,4%).
Par ailleurs, il ressort des statistiques de l'Office un recul de 14,8% des transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont atteint environ 7 milliards de dirhams, à fin février dernier, contre 8,2 milliards de dirhams une année auparavant.
Seules les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont inscrites en hausse durant les deux premiers mois de l'année en cours. Ces dernières ont totalisé quelque 6,55 milliards de dirhams contre 5,6 milliards de dirhams, soit une hausse de 16,1%, précise la même source.
samedi 4 avril 2009
Un nouveau souffle au consulat du Maroc
Une vingtaine de membres du club ADE (Association développement des entreprises) a rencontré le nouveau consul général du Maroc, en poste à Dijon, Mme Soad Hammad.Arrivée en octobre dernier, Mme Hammad a pris le temps nécessaire à la découverte de la Bourgogne et de la Franche Comté où résident quelque 60 000 ressortissants marocains. Cette première prise de contact lui permet aujourd'hui de lancer la prospection qui lui tient à cœur. Sous son impulsion, son institution va s'ouvrir au tissu des entreprises régionales, car elle veut mettre sur pied une mission à caractère économique. Une grande première pour le consulat qui remplissait jusqu'ici des missions traditionnelles en répondant aux démarches administratives courantes de ses ressortissants et en gérant les relations culturelles et cultuelles.Pour bien comprendre les circonstances de ce virage, il faut savoir que Soad Hammad a une longue expérience des relations internationales puisqu'elle a représenté l'Union nationale des femmes marocaines auprès des Nations unies et qu'elle a longtemps travaillé au cabinet du précédent ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre marocain, Abdellatif Filali, décédé récemment. Linguiste de formation, Soad Hammad a fait partie de très nombreuses délégations officielles marocaines à travers le monde.« N'hésitez pas à me contacter »Après avoir formé de nombreux attachés commerciaux, aujourd'hui en poste dans diverses ambassades, Soad Hammad est bien placée pour créer ce nouveau service économique qui devrait changer l'image de ce pays qui est sans doute, au Maghreb, celui qui affiche la plus belle stabilité politique, tout en témoignant d'une belle vitalité économique.D'un abord simple et direct, le consul général a assuré qu'elle était prête à aider et à conseiller tous les chefs d'entreprise bourguignons qui souhaiteraient investir au Maroc. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent, car le royaume multiplie les plans de développement dans pratiquement tous les secteurs. Il est même ouvert à des professions et des compétences auxquelles on ne songerait pas de prime abord. En effet, le Maroc recherche des enseignants, les Français sont généralement très prisés. Il recherche même des moniteurs de sport diplômés dans certaines spécialités !Industrie, agriculture, services et tourisme sont également concernés par cette volonté de développement. Les conditions sociales et fiscales qui sont réservées aux entreprises étrangères sont très incitatives.Les élèves de Saint-BénigneDans le cadre de la formation et de l'éducation, Soad Hammad a parrainé l'échange, entre les élèves du lycée Saint-Bénigne et ceux de l'Ecole des arts culinaires marocaine. Les élèves dijonnais ont déjà fait un séjour de découverte de trois jours et ils recevront prochainement leurs homologues en retour. Le consul est prêt à examiner d'autres échanges de ce type pour les formations touristiques ou viticoles.Soad Hammad a répondu à bien des questions, comme l'intérêt d'investir au Maroc : « On a trois millions de jeunes diplômés qui ont une licence. Notre main-d'œuvre est qualifiée et peu onéreuse, puisque le salaire minimum est équivalent à 170 € ; sans oublier la qualité de vie que les responsables peuvent trouver sur place. »Autant d'éléments sur lesquels nous reviendrons plus amplement dans une prochaine édition de notre supplément Economie Bourgogne du mardi.
Marouane Chamakh vers Totenham ( why not) dit : Chamakh
Interrogé dimanche sur son avenir, dans Téléfoot, l'attaquant girondin Marouane chamakh a révélé qu'il avait un petit faible pour l'Angleterre. «Si un jour je devais quitter Bordeaux, ce serait pour la Premier League», a-t-il confié. Formé à Bordeaux, le Marocain est toutefois très attache à son club avec lequel il envisage une fin de saison couronnée de succès. Avant de traverser la Manche pour rejoindre Londres ? «Tottenham ? Pourquoi pas, a-t-il répondu. Mais à l'heure d'aujourd'hui, il n'y a rien de fait alors je ne m'enflamme pas.»
vendredi 3 avril 2009
Sponsoring : Coca-Cola et Sidi Ali rempilent avec les Lions de l'Atlas
La sélection marocaine et la Fédération royale marocaine de football ont renouvelé pour deux ans leurs contrats de partenariat avec Coca-Cola et Sidi Ali, et ce, pour deux nouvelles années, apprend-on auprès de M'Hamed Aouzal, vice-président de la Fédération Royal Marocain de Football.
Il a précisé que l'annonce officielle de la signature des nouveaux contrats aurait lieu la semaine prochaine lors d'un point de presse qui sera organisé pour l'occasion. L'apport financier du partenariat avec Coca-Cola tournerait autour de 7 MDH, celui de Sidi Ali serait de l'ordre de 5 à 8 MDH, dont une partie sera payée en nature, c'est-à-dire en eaux minérales. La Fédération semble satisfaite de la reconduction de ses accords de sponsoring. «Les deux contrats ont été bien négociés. Les montants qui seront versés à la Fédération sont supérieurs aux montants antérieurs», a-t-il indiqué. Toute cette manne sera exclusivement réservée aux équipes nationales. Le groupement national de football ne percevra aucun centime. Le récent contrat qui lie les trois parties a expiré le 31 décembre 2008. En parallèle, la Fédération a déjà entamé des négociations avec Maroc Télécom, dont le contrat actuel court jusqu'en 2010. «On a déjà commencé les nouvelles négociations avec Maroc Télécom. J'ai été la semaine dernière à Rabat pour cette mission. On a préparé une fiche de travail et on a arrêté les sujets qu'on va négocier comme le volet sectoriel, le volet image», a indiqué M. Aouzal. Les négociations entre la Fédération et le premier opérateur téléphonique du Royaume s'annoncent difficiles puisque Maroc Télécom exige l'exclusivité sectorielle.
«On devra faire aujourd'hui beaucoup d'efforts et d'imagination pour finaliser ce genre d'accords parce que Maroc Télécom exige une exclusivité sectorielle, c'est-à-dire qu'il ne faut pas que l'un de ses concurrents directs pénètre le champ qui lui est vendu», a-t-il ajouté. De l'imagination, il en faut parce qu'avec l'émergence d'Internet, de téléphone mobile et la télévision satellitaire, il faut absolument pouvoir garantir cette exclusivité. Concernant l'image individuelle des joueurs, Aouzal a affirmé que ce problème est définitivement réglé. «Lorsqu'un joueur accepte la convocation de l'équipe nationale, automatiquement il s'engage à respecter la charte des équipes nationales qui portent un certain nombre de droits et d'obligations. «On a trouvé une solution à l'amiable entre les joueurs et la fédération d'un côté et celle-ci et les sponsors de l'autre. Les joueurs n'ont pas le droit de s'engager avec une boîte qui est en concurrence avec le sponsor officiel de la fédération », a précisé M. Aouzal. Concernant le volet de l'équipementier, Aouzal a indiqué que le contrat avec Puma court jusqu'en 2011.
Il a précisé que l'annonce officielle de la signature des nouveaux contrats aurait lieu la semaine prochaine lors d'un point de presse qui sera organisé pour l'occasion. L'apport financier du partenariat avec Coca-Cola tournerait autour de 7 MDH, celui de Sidi Ali serait de l'ordre de 5 à 8 MDH, dont une partie sera payée en nature, c'est-à-dire en eaux minérales. La Fédération semble satisfaite de la reconduction de ses accords de sponsoring. «Les deux contrats ont été bien négociés. Les montants qui seront versés à la Fédération sont supérieurs aux montants antérieurs», a-t-il indiqué. Toute cette manne sera exclusivement réservée aux équipes nationales. Le groupement national de football ne percevra aucun centime. Le récent contrat qui lie les trois parties a expiré le 31 décembre 2008. En parallèle, la Fédération a déjà entamé des négociations avec Maroc Télécom, dont le contrat actuel court jusqu'en 2010. «On a déjà commencé les nouvelles négociations avec Maroc Télécom. J'ai été la semaine dernière à Rabat pour cette mission. On a préparé une fiche de travail et on a arrêté les sujets qu'on va négocier comme le volet sectoriel, le volet image», a indiqué M. Aouzal. Les négociations entre la Fédération et le premier opérateur téléphonique du Royaume s'annoncent difficiles puisque Maroc Télécom exige l'exclusivité sectorielle.
«On devra faire aujourd'hui beaucoup d'efforts et d'imagination pour finaliser ce genre d'accords parce que Maroc Télécom exige une exclusivité sectorielle, c'est-à-dire qu'il ne faut pas que l'un de ses concurrents directs pénètre le champ qui lui est vendu», a-t-il ajouté. De l'imagination, il en faut parce qu'avec l'émergence d'Internet, de téléphone mobile et la télévision satellitaire, il faut absolument pouvoir garantir cette exclusivité. Concernant l'image individuelle des joueurs, Aouzal a affirmé que ce problème est définitivement réglé. «Lorsqu'un joueur accepte la convocation de l'équipe nationale, automatiquement il s'engage à respecter la charte des équipes nationales qui portent un certain nombre de droits et d'obligations. «On a trouvé une solution à l'amiable entre les joueurs et la fédération d'un côté et celle-ci et les sponsors de l'autre. Les joueurs n'ont pas le droit de s'engager avec une boîte qui est en concurrence avec le sponsor officiel de la fédération », a précisé M. Aouzal. Concernant le volet de l'équipementier, Aouzal a indiqué que le contrat avec Puma court jusqu'en 2011.
Aston Villa et Everton s'intéressent à Boussoufa
Mbark Boussoufa restera-t-il encore longtemps dans le championnat belge? Pas si sûr... Si on savait que Newcastle s'était déjà renseigné au sujet de l'international marocain, voilà que d'autres clubs anglais suivent quasiment chaque semaine les prestations du meneur de jeu d'Anderlecht.
Cette fois, c'est Aston Villa et Everton qui aimeraient recruter Mbark Boussoufa. C'est en tout cas ce que révèlent les journaux du groupe Sudpresse. Présents lors de la rencontre face au Standard, des scouts anglais des deux clubs de la Premier League l'ont également visionné lors du déplacement à Malines.
Cette fois, c'est Aston Villa et Everton qui aimeraient recruter Mbark Boussoufa. C'est en tout cas ce que révèlent les journaux du groupe Sudpresse. Présents lors de la rencontre face au Standard, des scouts anglais des deux clubs de la Premier League l'ont également visionné lors du déplacement à Malines.
Taarabt prêté chez les QP Rangers l'Eosse
Adil Taârabt a su, grâce à son jeu performant et à sa forte endurance, s’imposer dans le football international. Le milieu de terrain du club anglais de Tottenham joue pour les Queens Park Rangers jusqu’en juin prochain.
Plusieurs sont ces jeunes talents qui animeront le prochain mercato. Pour bien préciser cette série, on va juste zoomer sur un joueur qui attire déjà les plus grands clubs d’Europe. Adil Taârabt est incontestablement l’un des nouveaux prodiges du football international. Précoce, aucun doute là-dessus et les superlatifs ne manquent pas tant le génie du talentueux joueur enflamme les gradins.
Depuis ses dernières prestations avec l’équipe nationale lors du match amical contre la Tchéquie, beaucoup de clubs ont voulu avoir Adil Taârabt au sein de leur équipe. L’ancien pensionnaire du RC Lens a été prêté aux Queens jusqu’en juin prochain. Le club des Queens est un prestigieux club de deuxième division en Angleterre. Très peu utilisé depuis le début de cette saison à Tottenham, à la fois par Juande Ramos, limogé depuis, mais également par Harry Redknapp, l’actuel entraîneur des Spurs, l’ancien Lensois pourra y jouer plus longtemps.
Lors de sa première rencontre avec les Queens, le Lion de l’Atlas, qui a débuté sur le banc des remplaçants n’a fait son entrée qu’ à la 78ème minute à la place de son coéquipier, Hogan Ephraim. L’international marocain a même failli marquer ce match de son empreinte, mais sa frappe du coup de pied droit a été arrêtée in extremis par un plongeon du portier des Saints, Kelvin Davis.
Taârabt, comme tous ses co-équipiers, avait incité le public casablancais à venir en masse. Adil a sa place au sein du Onze national contre le Gabon le 28 mars à Casablanca lors des éliminatoires au Mondial 2010. Le doué de l’équipe nationale avait intégré le centre de formation du RC Lens à 12 ans.
Il a effectué sa première participation en Ligue 1 lors du match Sochaux-Lens (entré à la 88e minute) le 17 septembre 2006. Très doué techniquement, les observateurs lui prédisent un bel avenir.
Plusieurs sont ces jeunes talents qui animeront le prochain mercato. Pour bien préciser cette série, on va juste zoomer sur un joueur qui attire déjà les plus grands clubs d’Europe. Adil Taârabt est incontestablement l’un des nouveaux prodiges du football international. Précoce, aucun doute là-dessus et les superlatifs ne manquent pas tant le génie du talentueux joueur enflamme les gradins.
Depuis ses dernières prestations avec l’équipe nationale lors du match amical contre la Tchéquie, beaucoup de clubs ont voulu avoir Adil Taârabt au sein de leur équipe. L’ancien pensionnaire du RC Lens a été prêté aux Queens jusqu’en juin prochain. Le club des Queens est un prestigieux club de deuxième division en Angleterre. Très peu utilisé depuis le début de cette saison à Tottenham, à la fois par Juande Ramos, limogé depuis, mais également par Harry Redknapp, l’actuel entraîneur des Spurs, l’ancien Lensois pourra y jouer plus longtemps.
Lors de sa première rencontre avec les Queens, le Lion de l’Atlas, qui a débuté sur le banc des remplaçants n’a fait son entrée qu’ à la 78ème minute à la place de son coéquipier, Hogan Ephraim. L’international marocain a même failli marquer ce match de son empreinte, mais sa frappe du coup de pied droit a été arrêtée in extremis par un plongeon du portier des Saints, Kelvin Davis.
Taârabt, comme tous ses co-équipiers, avait incité le public casablancais à venir en masse. Adil a sa place au sein du Onze national contre le Gabon le 28 mars à Casablanca lors des éliminatoires au Mondial 2010. Le doué de l’équipe nationale avait intégré le centre de formation du RC Lens à 12 ans.
Il a effectué sa première participation en Ligue 1 lors du match Sochaux-Lens (entré à la 88e minute) le 17 septembre 2006. Très doué techniquement, les observateurs lui prédisent un bel avenir.
Roger Lemerre : 48.000 euros pour rien!
Décidément, ceux qui avaient misé sur Roger Lemerre pour sortir le football national de sa torpeur vont devoir revoir leur copie. Depuis son intronisation en juillet dernier, Lemerre n'a jusqu'à présent rien apporté de plus à ce groupe. Pourtant, il a été considéré comme un messie par certains membres fédéraux qui l'on fait venir de Tunisie. Jusqu'à présent, les Lions de l'Atlas n'ont pas signé le moindre match référence. Pourtant, il touche 48.000 Euros par mois. Un peu scandaleux? Non.
Quels motifs va sortir la fédération pour justifier encore ce nouvel échec ?
Ce qui est sûr, c'est que les mois à venir vont être très chauds, surtout que le public a scandé à plusieurs reprises le nom de Zaki pour qu'il soit à la tête de la sélection.
Quels motifs va sortir la fédération pour justifier encore ce nouvel échec ?
Ce qui est sûr, c'est que les mois à venir vont être très chauds, surtout que le public a scandé à plusieurs reprises le nom de Zaki pour qu'il soit à la tête de la sélection.
Roger Lemerre sur le gril
La victoire du Maroc devant l'Angola (2-0) à Lisbonne en match amical n'a pas calmé le courroux des supporters vis à vis du sélectionneur Roger Lemerre. Ils ne lui pardonnent pas la défaite enregistrée à domicile contre le Gabon (1-2) pour le compte des éliminatoires de la CM-CAN 2010.
Non seulement, ils exigent la présence de joueurs locaux dans la sélection (actuellement tous les joueurs retenus évoluent à l'étranger) mais ils demandent aussi le retour de l'entraîneur du Wydad de Casablanca, Badou Zaki à la tête des Lions de l'Atlas.
Le technicien français vient de perdre son principal soutien, l'indétrônable président de la fédération, le général Hosni Benslimane qui a décidé de ne pas se représenter aux élections du 16 avril prochain.
Non seulement, ils exigent la présence de joueurs locaux dans la sélection (actuellement tous les joueurs retenus évoluent à l'étranger) mais ils demandent aussi le retour de l'entraîneur du Wydad de Casablanca, Badou Zaki à la tête des Lions de l'Atlas.
Le technicien français vient de perdre son principal soutien, l'indétrônable président de la fédération, le général Hosni Benslimane qui a décidé de ne pas se représenter aux élections du 16 avril prochain.
Benslimane ne se représentera pas à la présidence de la FRMF
La Fédération Royale Marocaine de football (FRMF) tiendra son assemblée générale le 16 avril au centre des conférences des travaux publiques à Rabat, indique un communiqué de la FRMF, diffusé mardi 31 mars.
De même, le président de la Fédération Royale Marocaine de football, le Général de Corps d'armée, Housni Benslimane, ne compte pas présenter sa candidature pour un nouveau mandat, précise le communiqué. A la tête de la fédération depuis 1995, Housni Benslimane décide alors de se retirer de la scène sportive nationale. Une nouvelle ère s’ouvre pour le football marocain.
De même, le président de la Fédération Royale Marocaine de football, le Général de Corps d'armée, Housni Benslimane, ne compte pas présenter sa candidature pour un nouveau mandat, précise le communiqué. A la tête de la fédération depuis 1995, Housni Benslimane décide alors de se retirer de la scène sportive nationale. Une nouvelle ère s’ouvre pour le football marocain.
mercredi 1 avril 2009
Elections communalesL’entreprise expose ses attentes aux partis politiques
· Cinq des huit partis ayant confirmé leur présence se sont absentés· Taxes, foncier, exclusion des appels d’offres des communes... les problèmes des PMEA l’approche des communales, le Centre des jeunes dirigeants (CJD) explore les facettes des politiques locales. En fin de semaine dernière, le centre a organisé une rencontre avec les partis politiques. Malheureusement, des huit partis politiques invités (MP, UC, PJD, USFP, PI, RNI, PPS, PAM), seuls trois ont répondu présent, en l’occurrence le MP, le PJD et le RNI. C’était une occasion pour les jeunes dirigeants d’exprimer leurs attentes face aux communes et pour les partis politiques de leur donner des réponses.Pour le chef de la section CJD de Marrakech, les communes doivent revoir leurs taxes vis-à-vis de l’entreprise. Pour ce jeune dirigeant, «la patente ainsi que la taxe des services communaux sont des impôts qui sont prélevés sur l’investissement et non sur le bénéfice. Du coup, ce genre d’impôts bloque l’initiative et l’entreprise». Le jeune dirigeant de Marrakech est encore plus sévère à l’égard des politiques: «Ces derniers ne s’occupent que de l’éclairage et des déchets, pour toute autre question, c’est à Rabat que se prennent les vraies décisions». Il doute même de la bonne volonté des élus. Selon le jeune entrepreneur, «si des gens se portent candidats aux communales, c’est uniquement parce qu’ils y trouvent un tremplin vers la Chambre des conseillers».L’autre problème qui bloque l’initiative des jeunes à investir, c’est le foncier. «Certes, il y a des zones industrielles mais inaccessibles aux jeunes entrepreneurs», affirme un membre du CJD. Et un autre membre d’ajouter, «pourquoi les communes ne mobilisent-elles pas leur foncier et en faire profiter l’investissement, essentiellement pour ces jeunes qui veulent créer de l’emploi et de la plus-value?». Les jeunes, en particulier de Marrakech, demandent aux décideurs de diversifier économiquement la ville. Une ville qui pour le moment n’a que « le tourisme et l’agroalimentaire. Nous voulons aussi une zone offshoring et d’autres niches économiquement rentables». Les jeunes dirigeants de Casablanca ont d’autres soucis. Les conseils locaux futurs doivent apporter des solutions. Il y a d’abord les zones industrielles qui depuis des dizaines d’années sont encore dans un état lamentable en termes de routes, d’assainissement, d’éclairage, de réseaux téléphoniques. «Si nos RH sont plus au moins confortables au sein de leurs entreprises, il faut aussi soigner l’environnement de l’entreprise pour qu’ils puissent avoir un environnement sain», estime un dirigeant de Casablanca. Les jeunes dirigeants citent l’exemple de la prestation du transport urbain qui est dans une anarchie totale. Il y a aussi l’absence d’espace de loisirs «où les employés pouvaient se défouler le temps d’un week-end». Et ce sont là des missions qui incombent à l’élu. De loin, la participation aux marchés publics de la commune est le plus grand défi des jeunes entrepreneurs. «Je suis une PME et je ne peux répondre à un appel d’offres car pour le faire il faut être référencé. D’où puis-je avoir cette référence si on ne me permet pas de soumissionner?», s’interroge un jeune dirigeant. Le parti MP compte mettre en œuvre des politiques locales nouvelles à même de résoudre certains des problèmes de jeunes dirigeants. D’ailleurs, celle qui a représenté ce parti dans le forum n’est autre qu’une jeune entrepreneur, elle aussi dirigeante d’entreprise. Pour cette dernière, «si les jeunes dirigeants veulent vraiment résoudre leurs problèmes, personne ne le fera mieux qu’eux. Il faut qu’ils investissent aussi le politique et ne pas laisser les autres décider pour eux». En ce qui concerne les marchés publics des communes, «ce ne sont pas les références qui comptent, moi j’ai les références et je perds les marchés parce que je ne corromps pas», dit-il. «C’est pourquoi je vous recommande d’adhérer au politique en vue de réformer de l’intérieur».Le RNI comme d’ailleurs le MP insistent sur la régionalisation. Chaque région doit initier son propre marketing territorial et créer ses propres richesses. Le parti appelle aussi à la mise en place d’un pacte «gagnant-gagnant» entre communes et entreprises. Celles-ci recrutent localement en contrepartie d’avantages fournis par les collectivités locales. Le PJD, quant à lui, veut concrètement réserver exclusivement aux PME une partie des marchés publics des communes. La seconde action pour le parti de la lampe est de rendre les processus d’adjudication des marchés plus transparents en diffusant toutes les informations. Tertio, mettre à la disposition des entreprises les plans de développement des communes. De cette façon, elles prendront leurs décisions à moyen et long termes en ayant une plus grande visibilité. In fine, le PJD veut mettre de l’ordre dans l’assiette foncière communale et éventuellement dégager le foncier à mettre à la disposition des entreprises. «Car pour le moment, aucune commune ne connaît avec précision son foncier. Il faut inventorier», insiste le représentant du parti.
Le CJD s’allie à la Mepi
La troisième édition du Forum politique, intitulé «place des entreprises dans les politiques locales», est initiée par le Centre des jeunes dirigeants avec l’Initiative de partenariat Moyen Orient (Mepi). Ce dernier organisme a été créé en 2002 et financé avec l’accord des partis du Congrès américain. Pour une période de 5 ans, le Mepi est doté de 430 millions de dollars en vue de mener des projets dans la région Mena dans les domaines de la formation, les conférences et les projets de développement. Ali JAFRY
Le RNI présente ses troupes· Le parti s’est réuni avec sa base dans le nordLe Rassemblement national des indépendants (RNI) a visiblement démarré sa campagne électorale sur les chapeaux de roues. Le parti s’est donné rendez-vous le week-end dernier avec sa base tangéroise lors d’un meeting. Pour montrer sa force, le RNI, présidé par Mustapha Mansouri, s’est fait épauler par ses stars, Salaheddine Mezouar, Amina Benkhadra, Anis Birrou entre autres figures connues du public parmi les ministres de l’actuel gouvernement. Le parti de la colombe a profité aussi de l’occasion pour présenter ses dernières recrues, Fawzi Chaâbi et Houcine Kerroumi. Le premier, fils du patron du groupe Ynna et président de l’arrondissement de Souissi à Rabat, s’est fait connaître par ses démêlés avec l’actuel président du Conseil de la ville de Rabat, Omar Bahraoui. Et c’est précisément cette commune que Mustapha Mansouri a en ligne de mire. Le RNI, malgré des résultats assez modestes lors des dernières législatives, entend bien prendre les principales métropoles du pays, Rabat et Tanger en priorité. «Nous sommes actuellement sur une phase ascendante et nous allons en profiter», a précisé Mansouri, lors d’un point de presse à la suite du meeting.Lors de son passage à Tanger, il n’a pas manqué de faire référence à un sujet sensible: les conséquences de la guerre du Rif. Pour Mansouri, il n’y a pas de raison pour que l’Espagne, très encline à embêter le Maroc, ne paie pas pour ses exactions contre les Rifains. «Lors de la guerre du Rif, l’Espagne a utilisé du gaz moutarde pour mater la résistance», explique Mansouri. Ses effets sont encore visibles, la région d’El Hoceima présente des niveaux record d’atteintes du cancer, rappelle-t-il. «Il serait légitime que l’Espagne, à l’image d’autres pays européens, admette sa responsabilité», avoue Mansouri qui affirme que «nous sommes en mesure de demander des comptes à l’Espagne». Ce dernier a annoncé que son parti est en train de préparer une étude dans ce sens et que des dossiers sont en train d’être montés.
Ali ABJIOU l'economiste
Le CJD s’allie à la Mepi
La troisième édition du Forum politique, intitulé «place des entreprises dans les politiques locales», est initiée par le Centre des jeunes dirigeants avec l’Initiative de partenariat Moyen Orient (Mepi). Ce dernier organisme a été créé en 2002 et financé avec l’accord des partis du Congrès américain. Pour une période de 5 ans, le Mepi est doté de 430 millions de dollars en vue de mener des projets dans la région Mena dans les domaines de la formation, les conférences et les projets de développement. Ali JAFRY
Le RNI présente ses troupes· Le parti s’est réuni avec sa base dans le nordLe Rassemblement national des indépendants (RNI) a visiblement démarré sa campagne électorale sur les chapeaux de roues. Le parti s’est donné rendez-vous le week-end dernier avec sa base tangéroise lors d’un meeting. Pour montrer sa force, le RNI, présidé par Mustapha Mansouri, s’est fait épauler par ses stars, Salaheddine Mezouar, Amina Benkhadra, Anis Birrou entre autres figures connues du public parmi les ministres de l’actuel gouvernement. Le parti de la colombe a profité aussi de l’occasion pour présenter ses dernières recrues, Fawzi Chaâbi et Houcine Kerroumi. Le premier, fils du patron du groupe Ynna et président de l’arrondissement de Souissi à Rabat, s’est fait connaître par ses démêlés avec l’actuel président du Conseil de la ville de Rabat, Omar Bahraoui. Et c’est précisément cette commune que Mustapha Mansouri a en ligne de mire. Le RNI, malgré des résultats assez modestes lors des dernières législatives, entend bien prendre les principales métropoles du pays, Rabat et Tanger en priorité. «Nous sommes actuellement sur une phase ascendante et nous allons en profiter», a précisé Mansouri, lors d’un point de presse à la suite du meeting.Lors de son passage à Tanger, il n’a pas manqué de faire référence à un sujet sensible: les conséquences de la guerre du Rif. Pour Mansouri, il n’y a pas de raison pour que l’Espagne, très encline à embêter le Maroc, ne paie pas pour ses exactions contre les Rifains. «Lors de la guerre du Rif, l’Espagne a utilisé du gaz moutarde pour mater la résistance», explique Mansouri. Ses effets sont encore visibles, la région d’El Hoceima présente des niveaux record d’atteintes du cancer, rappelle-t-il. «Il serait légitime que l’Espagne, à l’image d’autres pays européens, admette sa responsabilité», avoue Mansouri qui affirme que «nous sommes en mesure de demander des comptes à l’Espagne». Ce dernier a annoncé que son parti est en train de préparer une étude dans ce sens et que des dossiers sont en train d’être montés.
Ali ABJIOU l'economiste
point positif pour la diplomatie marocaine
Le Paraguay et l'Equateur saluent l'initiative du Maroc d'abriter l'Institut d'études et de recherches sur l'Amérique du Sud
Les chefs de la diplomatie du Paraguay et de l'Equateur ont souligné, mardi à Doha, le caractère exceptionnel de l'initiative du Maroc d'abriter à Tanger l'Institut d'études et de recherches sur l'Amérique du Sud.Le Maroc s'était engagé lors du 1er sommet Monde arabe-Amérique du sud, tenu en 2005 à Brasilia, à abriter à Tanger un Institut d'études et de recherches sur l'Amérique du Sud."C'est une initiative importante et surtout exceptionnelle car il s'agit d'une approche systématique pour une meilleure connaissance de l'Amérique du sud et un meilleur rapprochement entre le monde arabe et cette région", a déclaré à la MAP le ministre paraguayen des Affaires étrangères, M. Alejandro Hamed Franco.Le responsable paraguayen, qui a pris part mardi à Doha au 2-ème sommet Monde arabe-Amérique du Sud, a indiqué que cette "initiative singulière" est de nature à contribuer à l'encouragement de la production scientifique et à l'enrichissement du patrimoine culturel comme elle servira de référence pour les intellectuels et les chercheurs.Pour sa part, le ministre équatorien des Affaires étrangères, M. Fander Falconi Benitez, a estimé que la création de cet institut d'envergure internationale "reflète les possibilités immenses" de complémentarité et de mise en valeur du patrimoine commun."Cet institut à la croisée de deux mondes ouvrira de nouvelles perspectives pour la coopération, l'échange et le dialogue entre les pays arabes et ceux de l'Amérique latine, et pour renforcer la complémentarité dans les domaines scientifique et technologique", a-t-il relevé.Le ministre équatorien a indiqué qu'il envisage avec optimisme ce projet porteur d'espérances qui offre "une grande chance pour le rapprochement et la connaissance mutuelle".Le projet de création d'un Institut d'Etudes et de Recherches sur l'Amérique du Sud, a-t-il ajouté, répond à l'urgence d'une dynamique renouvelée d'échange culturel et civilisationnel, à un moment où le monde est secoué par plusieurs conflits et déchirements.Il a rappelé que l'initiative du Maroc d'accueillir cet Institut figure parmi les initiatives pragmatiques qui ont été présentées lors du sommet Monde arabe-Amérique du Sud.Dans sa déclaration finale, le 2-ème sommet Monde arabe-Amérique du Sud a salué l'initiative du Maroc d'abriter cet Institut en se félicitant des démarches entreprises par le Royaume sur la voie de sa concrétisation.
MAP
Les chefs de la diplomatie du Paraguay et de l'Equateur ont souligné, mardi à Doha, le caractère exceptionnel de l'initiative du Maroc d'abriter à Tanger l'Institut d'études et de recherches sur l'Amérique du Sud.Le Maroc s'était engagé lors du 1er sommet Monde arabe-Amérique du sud, tenu en 2005 à Brasilia, à abriter à Tanger un Institut d'études et de recherches sur l'Amérique du Sud."C'est une initiative importante et surtout exceptionnelle car il s'agit d'une approche systématique pour une meilleure connaissance de l'Amérique du sud et un meilleur rapprochement entre le monde arabe et cette région", a déclaré à la MAP le ministre paraguayen des Affaires étrangères, M. Alejandro Hamed Franco.Le responsable paraguayen, qui a pris part mardi à Doha au 2-ème sommet Monde arabe-Amérique du Sud, a indiqué que cette "initiative singulière" est de nature à contribuer à l'encouragement de la production scientifique et à l'enrichissement du patrimoine culturel comme elle servira de référence pour les intellectuels et les chercheurs.Pour sa part, le ministre équatorien des Affaires étrangères, M. Fander Falconi Benitez, a estimé que la création de cet institut d'envergure internationale "reflète les possibilités immenses" de complémentarité et de mise en valeur du patrimoine commun."Cet institut à la croisée de deux mondes ouvrira de nouvelles perspectives pour la coopération, l'échange et le dialogue entre les pays arabes et ceux de l'Amérique latine, et pour renforcer la complémentarité dans les domaines scientifique et technologique", a-t-il relevé.Le ministre équatorien a indiqué qu'il envisage avec optimisme ce projet porteur d'espérances qui offre "une grande chance pour le rapprochement et la connaissance mutuelle".Le projet de création d'un Institut d'Etudes et de Recherches sur l'Amérique du Sud, a-t-il ajouté, répond à l'urgence d'une dynamique renouvelée d'échange culturel et civilisationnel, à un moment où le monde est secoué par plusieurs conflits et déchirements.Il a rappelé que l'initiative du Maroc d'accueillir cet Institut figure parmi les initiatives pragmatiques qui ont été présentées lors du sommet Monde arabe-Amérique du Sud.Dans sa déclaration finale, le 2-ème sommet Monde arabe-Amérique du Sud a salué l'initiative du Maroc d'abriter cet Institut en se félicitant des démarches entreprises par le Royaume sur la voie de sa concrétisation.
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